Les chaussures n'ont pas séché, cette unitario car il n'y avait pas de chauffage dans le couvent et c'est donc un peu humide et les pieds au frais que je parti ce matin. Ça n'a pas duré longtemps car j'ai eu assez vite chaud, une fois sorti de Zafra.
Même type de paysage qu'hier, avec de longues lignes droites à travers vignobles et champs d'oliviers.
Chemin monotone, pas âmes qui vivent, et pas de villages traversés pendant 15 à 20 km. En clair, pas de points d'eau, et pas de ravitaillement possible. J'arrive à faire avec mon 50cl d'eau car ce ne sont pas les grosses chaleurs, été,attends d'arriver à destination pour manger.
Même dans les villages traversés il n'y a aucune fontaine. C'est une constante depuis Séville.
Dans le village de Torremejia il existe un palais Renaissance qui a comme particularité d'avoir des statues d'origine romaine en marbre qui ont servit à sa construction.
Durant les 15 derniers Km, j'ai eu 10 km à suivre la nationale 630 et son asphalte. Résultat ce soir un des genoux douloureux.
Merida ou je fais étape ce soir est une ville fantastique avec tout ses vestiges d'époque romaine. Jamais je n'ai vu tant de monuments et aussi bien conservé.
J'ai voulu en visiter le maximum malgré les jambes douloureuses et la fatigue.
Ce soir j'ai voulu me faire "plaisir" et je dormirai au Parador de Merida ou j'ai pu négocier une demi pension pour 88€. Cher, mais repos assuré et douche chaude.
Beaucoup de monde dans les restaurants aujourd'hui, car c'est le jour des roi.mages qui ont apporté les cadeaux aux enfants. Différent qu'en France
J'ai mangé rapidement avant ma visite de la ville, des "migas extremenas" (extremadura) spécialité locale,réalisée base de mie de pain, de pimienton de la Vera ( poivron au goût plus ou moins fumé et piquant) , et de tocino (lard de porc iberico), tout ça sauté dans une poêle.
Demain étape d'une longueur équivalente. Retour à l'hôtel pour me reposer et profiter du cadre, du dîner.
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