10.7.11

Isostar Desert Maraton

Après ma déconvenue de fin juin et une semaine de repos, j'ai pu enfin reprendre mes footings cette semaine. Au total 60 km d'allures variées.
Je vais donc prendre le départ de cet ultra dans la région de Zaragoza, dans le désert des Monegros.
Cette course dont le parcours sera dévoilé seulement quelques minutes avant le départ est d'environ 120 km à courir dans un temps limite de 27 heures.
Mon objectif est de terminer afin de ne pas rester sur un échec. Donc le départ sera tranquille. Il faudra gérer son eau et sa nourriture, car l'organisation ne fournira qu'un litre et demi d'eau à chaque ravitaillement. Reste à savoir de combien seront espacés ces postes de contrôles.


Chronique d'un abandon. Raid du 24 au 26/06

Grosse déception sur ce qui était pour moi un des objectifs de l'année. Je n'aime pas abandonner, je ne sais d'ailleurs pas pourquoi ou quelles raisons m'ont traversé l'esprit pour arrêter.
En 2006 déjà j'avais abandonné à 10 km de l'arrivée, là il me restera beaucoup plus à faire.
Le départ à 19 heures a été juste car je suis arrivé à Vanne à 18:00 pour récupérer mon dossard après avoir conduit et travaillé toute la journée. C'est donc à la va vite que je me suis préparé, mécaniquement, sans vraiment penser à ce que je faisais. Déjà le stress.

C'est enfin le départ, la délivrance. J'essai de boire toute les 15 à 20 minutes car il fait chaud et lourd mais je n'ai plus trop l'habitude de boire avec un "camel back" je préfère les bidons ou je peux mesurer plus précisément ce que je bois, mais voilà pour mettre tout ce que demande l'organisation il me fallait un sac plus grand. Le rythme est simple, je cours 29' et je marche 1'. En 2006 j'étais parti trop vite sur la base de 10 km/h (j'ai vite vu que cela était impossible de tenir cette vitesse sur cette distance, à part pour les premiers). 

               
Donc petit rythme, je me fais doubler mais confiant je continue sans m'occuper des autres.


Les paysages des bords de la baie du Morbihan sont superbes, du sable, des algues, des bateaux à l'ancre. Une côte sauvage aux odeurs de marées.


Ça monte, ça descend, ce n'est pas plat du tout. On passe ainsi de pistes en gravier, à des chemins bitumés, puis à du sable, de la tourbe, puis du ciment....des escaliers, des rampes de mise à l'eau. Le sol est sans arrêt diffèrent. Le premier ravito est au km 18 et déjà 2h15 de course.





Apparition des premières crampes un peu avant le deuxième ravito qui se situe au km 38. J'avais déjà des problèmes intestinaux m'obligeant à chercher un coin tranquille chaque fois que je buvais....Le physique ne suit pas. Je cours maintenant 14' et marche 1'. C'est pas vraiment ce que j'avais prévue. Malgré ça mon allure moyenne ne bouge pas je reste entre 8 et 8,5 km/h. Par moment mon allure doit ressembler plus à celle d'un robot qu'à un coureur. 4:50 de course et enfin le ravitaillement. La nuit est tombé maintenant. J'ai pris le temps de prendre ma lampe frontale et de mettre mes manchettes car la fraicheur est soudaine.


Je traine à ce poste comme pas mal de concurrent. le plein en eau je grignote un peu, et c'est parti pour une nuit blanche.
Les ravitos rythmes la course mais je sais que je ne terminerai pas une fois de plus cette course. 


On est au km 96, on a embarqué sur un zodiac pour traverser cette partie de la baie (15' décomptées du temps) Je conserve ma moyenne de 7 / 8 km/h avec toujours des diarrées et comme je bois peu pour éviter d'avoir à m'arrêter trop souvent, j'ai toujours des crampes; tantôt aux mollets. tantôt aux cuisses, tantôt aux adducteurs. Et parfois partout à la fois.
Je décide de me trainer le plus loin possible et ce sera au 130 ème kilomètre que je vais remettre ce fichu dossard. Sans regret, faire les 50 km restant n'aurait pas été raisonnable.

Je pense que d'avoir fait ce Bordeaux Bilbao un mois avant, ne m'a pas apporté le résultat escompté. Je n'ai pas non plus été des plus regardant quand mon hygiène de vie et rythme de travail.

L'arrivée tardive sur le départ ainsi qu'une mauvaise alimentation durant la course font que le physique a été touché très rapidement.

Repos et repos.

Les Bardenas du 2 au 5/06

En ce début du mois de juin, et profitant du week end de l'Ascension, c'est vers les Bardenas que je me suis dirigé.

Au cours de ces 4 jours, deux belles et longues journées de VTT avec les traditionnelles boucles dans les massifs du "Raillon" et de la "Pisquera", ainsi que celle en direction de "Penaflor" avec retour par "la Punta de Estroza" et le "Barranco Grande"

ou nous avons eu un peu de compagnie.


Ainsi qu'une bonne rigolade....


Comme d'habitude cela a été une grande joie que de pédaler dans cette région, surtout qu'avec un logement à l'hôtel "Aire de Bardenas", le repos a été comme toujours fabuleux.  Et j'en avais besoin de repos car j'avoue que les jambes avaient du mal à faire avancer le vélo.