12.3.10

Le podium

Sur le podium tous les vainqueurs de la Trans Gran Canaria, la Trans Sur Norte, la Trans Maraton (général et par catégories), ainsi que les bénévoles de l'organisation. Un grand bravo pour Cari qui termine dans le top 3 des Veterans Filles. Première course et première médaille !!!! TQM

Quelques photos de la course... le départ


Quelques photos de la course... les pieds dans l'eau

5 kilomètres de sable, suivit du passage d'un gué, avant d'attaquer le canal de Maspalomas pour 3 km










Quelques photos de la course... le jour se lève






Après le ravitaillement de Tunte, le jour commence à se lever, laissant apparaître des paysages superbes.

Quelques photos de la course... il commence à faire très chaud






Paysages avant le ravitaillement de la"Presa de las Ninas".

Quelques photos de la course... en direction de Roque Nublo






Je m'approche doucement de Roque Nublo (km 68) ou a été installé un contrôle. C'est endroit est le centre géographique de l'île. Pico de las Nieves est le prochain point de passage.

Quelques photos de la course... l'approche du point culminant






A l'approche du Pico Pozo de las Nieves, il faut d'abord passer (escalader) le col de la Goleta (degollada de la Goleta), dans un environnement minéral.

quelques photos de la course... maintenant on redescend






C'est la descente vers Garanon (2 km après le sommet), puis vers le village de Cruz de Tejeda, puis Teror d'où j'ai pu apercevoir tout en bas Las Palmas et enfin l'arrivée à une vingtaine de kilomètres.

11.3.10

Reprise de l entrainement mardi..... Dur dur !!!!

Quelques courbatures bien présentes, font que mardi la séance de fractionné a été réduite de moitié (3 x 300 m, 3 x 200 m, 3 x 150 m) soit 1h00 au lieu des 1h30 prévue. Mercredi pareil, au lieu des 1h15 à allure 100 km, je me suis contenté de 1h, et jeudi ça a été 1h15 vitesse 100 km et non pas 1h35.
Vendredi repos complet et attendons samedi pour voir si je pourrai faire les 1h45 dont 2 x 25 à 4'30 au km. Si les jambes ne suivent pas ce sera encore une sortie à allure 100 km, car le plus important étant de réaliser la sortie longue dimanche à cette vitesse et ce, durant 2h20.
Je pensai pouvoir faire suivre normalement mon entraînement après cette course aux Canaries, mais n'ayant fait aucun travail spécifique en côtes et en descentes pour la préparer, font que les muscles ont été un peu traumatisés et donc doivent se régénérer.
Quoique il en soit l'envie est là et les jambes ne demandent qu'à avancer.

8.3.10

Trans Gran Canaria. Une bien belle épreuve






Vendredi 5 mars 23h30; Paya del Ingles, nous sommes à 30' du départ.

Ce sont les derniers préparatifs des sacs pour tous.

Certains protègent leurs chaussures de poches en plastique ou de guêtres afin d'éviter d'avoir trop de sable à l'intérieur.

A 23h45, passage par le sas de départ et contrôle de l'équipement obligatoire (lampes, piles, couverture de survie, veste, réserve d'eau de 2 litres, nourriture). La course étant en semi-autonomie, les points de ravitaillement sont parfois à plus de 25 km et avec la chaleur il est donc prudent de partir avec ce qu'il faut.

Minuit le départ. Ce sera 5 kilomètres de sable, entre l'océan et les dunes de Maspalomas. Pour moi allure tranquille, d'abord pour ne pas charger les chaussures en sable, et surtout pour ne pas être dans "le rouge" à 120 km de l'arrivée.

Surprise pour tous; le passage d'un gué avec de l'eau jusqu'aux cuisses. Beaucoup vont se déchausser afin de ne pas mouiller les chaussures. Je passe, pas question de perdre déjà du temps.

Encore un peu de sable puis on arrive à Maspalomas et du bitume pour 1 km, et là re-surprise !!!! on descend dans un canal avec ..... 10 à 15 cm d'eau.

Ceux qui ont pris le temps de se sécher les pieds, ont dus être contents.....

4 kilomètres les pieds dans l'eau à éviter de glisser sur les pierres vaseuses, sous les applaudissements des spectateurs content de voir environ 700 locos (fous) avec des lampes sur la tête !!!.

Kilomètre 10. Enfin on sort de ce canal pour attaquer le barranco de Los Vicente sur un sol pierreux à souhait au milieu des roseaux. Ambiance sauvage.

Durant ces 10 km en montera afin de prendre 400 m de D+, suivit d'une descente de 2 km pour arriver au premier ravitaillement (Km 22). Je fais le plein en eau et repart immédiatement.

Sur les 8 km suivant on va prendre 900 m de D+ pour se trouver à 1200 m d'altitude, et ensuite redescendre pendant 5 km jusqu'à 900 d'altitude.

Second ravitaillement Tunte, au km 35. Le plein d'eau (le prochain étant au km 55), un peu de pain et de fromage, un quartier d'orange, et hop il faut reprendre le plus rapidement possible le rythme.

3 kilomètres plus tard la course se séparera entre les concurrents de la Trans Gran Canaria (125 km) et ceux de la Sur-Norte (90 km).

Il s'en suit une longue série de montées et de descentes usantes pour le moral et les jambes. La chaleur est bien là. Etouffante et je sens que je vais être juste en eau. J'avais lu que le ravito était au bord d'un lac, mais ce n'était ni le premier, ni le second, mais le troisième lac. C'est avec joie que j'arrive à ce point de ravitaillement (certains coureurs habitués, ce sont arrêtés bien avant dans une épicerie pour acheter le l'eau ou du coca bien frais).

Je commence à être un peu dans le mur et il reste encore 25 kilomètres avant le prochain ravito.

Chemin de croix interminable pour faire seulement 13 km et être à Roque Nubio (le centre géographique de l'île). J'ai pensé y être 2 ou 3 fois, car on est passé à coté de rochers qui ressemblaient à ce cailloux.

De toute façon, je n'étais pas le seul dans cet état, et beaucoup ont passés de mauvaises heures dans cette partie. La fatigue, plus la chaleur, plus l'humidité, dès qu'il y avait du vent frais tout allait mieux.

Roque Nublo enfin; on monte jusqu'au rocher, pour le contrôle, puis on redescend de suite pour aller chercher le petit point en face qui en fait est une coupole d'observation sur le Pico Pozo de las Nieves . J'ai l'impression que ce point est à plus de 50 km tellement il est petit.

Ce sera le point haut de la course avec ses 1940 d'altitude. Donc 1400 m de dénivelé positif sur 24 km. Avant d'y arriver, il faudra mettre les mains sur le rocher(sécurisé avec une corde) pour passer un col (Degollada de la Goleta). Je plains ceux qui vont passer de nuit dans ce secteur.

Descentes, montées, jusqu'au Pico de la nieves, qui finalement n'offre rien de terrible.

De toute façon pas le temps de s'attarder. La descente sur Garanon (au km 80), sera agréable avec 2 km d'un sol souple mais un peu glissant par les aiguilles des pins Canariens qui jonchent le sol.

15 heures: Garanon, plus que 44 km, oufff.

Je me change (chaussettes, maillot), un peu d'eau sur le visage, quelques pâtes, 30 ' plus tard, en avant pour terminer cette course. Je discute un peu avec Gaizka "Akele" qui m'apprend son abandon alors qu'il était dans le peloton de tête. Il est déçu et je le comprends.

Un rapide calcul 44 km se sont entre 6 et 7 heures, donc une arrivée vers 21h / 22h. Il n'y a pratiquement plus que de la descente. Mais les cuisses sont dures et les genoux me font un peu mal (j'ai oublié mes semelles de correction dans une autre paire de chaussure).

A nouveau descente, puis montée, puis descente jusqu'à la Cruz de Tejeda, d'où on peut apercevoir le sommet du Teide sur l'île voisine de Tenerife.

La descente jusqu'à Terror n'est pas bien longue environ 18 km mais on perd 1000 m d'altitude à travers des sentiers variés, tantôt pierreux, ou façon jungle tant la végétation est abondante.

Les cuisses souffrent. Il faut rester concentré.

Terror: km 99. Plus que 23 ou 24 kilomètres. Je pense que le plus dur est fait et que ce qui va suivre, va être facile.

Le plein en eau rapide et je continue sur mon rythme qui me semble a bien baissé depuis la "Presa de las Ninas".

Pourtant je cours sans arrêt dans les faux plats, comme dans les descentes depuis Garanon. Le kilométrage me semble erroné, mais c'est plutôt moi qui en ait marre. Toutefois il me semble tenir les 5'30 au km qui devra être mon rythme pour les 100 km de Belves fin avril.

Je rejoins un petit groupe de 4 ou 5 coureurs et on restera ensemble jusqu'au km 112. Il fait nuit et je ne veux pas jardiner (me perdre) car on traverse sans arrêt des village en passant dans des ruelles. En groupe on y voit mieux la nuit.

Dernière épreuve .... le barranco de Tenoya et ses 2 km de galets, idéal pour se tordre la cheville lorsque l'on est fatigué. J'ai envie de courir, mais jreste malgré tout avec eux, je le regrette un peu car pratiquement une 1/2 heure pour faire 2 km, je pense que l'on pouvait aller un peu plus vite. A la sortie du barranco, je décide de repartir seul car je suis vraiment sur un faux rythme qui a tendance à me fatiguer.

Une dernière côte je crois, j'éspère !!! direction les Giles. Ultime ravito, il reste environ 5 km. Un coca et ça repart.

Petite foulée, un coureur canarien me rejoint, et on décide de courir ensemble à bonne allure jusqu'à la ligne en se relayant. On va ainsi doubler une dizaine de concurrents qui avancent péniblement.


LAS PALMAS: KM 123 LA META (l'arrivée). 22h12 : j'en ai eu plein les jambes. je suis très content d'avoir pu terminer sans bobos et surtout sans entraînement spécifique en montagne.

Au classement je termine 77 ième et 6 ieme V50M.


C'est vrai que je me suis arrêté souvent pour faire des photos, pour me changer et bien me ravitailler à Garanon.

J'en ai profité car cette course n'était pas un objectif.

Mais je pensais trouver une course plus facile avec des sentiers agréables, ça a été tout le contraire. Sauvage, rude, escarpé.

22h12 de course à travers des paysages et des sentiers qui ressemblent beaucoup à ceux de la Réunion, avec un climat similaire, chaleur, humidité, fraîcheur. Une "mini" Diagonale des Fous.

Le premier termine en 13h04. Chapeau !!! Mais avec un peu moins 3OO coureurs au départ sur cette distance et seulement 171 qui terminent dans les délais, il faudra peut être rallonger les temps limites aux différents points de contrôle.