Entrainement tardif ce jeudi car il a neigé toute la journée . Bayonne en blanc et gris, avec les chaussées qui glissent c'est sympa ! En fait je n'ai pas eu le courage de le faire ce matin entre 6h00 et 7h20, car j'avais fait celui de la veille relativement tard (20h00/21h00) comme celui de mardi d'ailleurs.... Il faut parfois écouter son corps et ses sensations.
Pour la première semaine de ce second cycle, pas trop de problèmes si ce n'est la séance au "seuil" du samedi que je réalise habituellement en état de pré-fatigue après 40' de footing. J'ai voulu essayer après 1 heure de footing, et ça a été très dur d'enchaîner les 3 x 12'. La semaine prochaine je reviendrai à mes 40'. Malgré cela la sortie longue d'aujourd'hui à vitesse 100 km a été agréable bien qu'un peu rapide (5'27 au lieu des 5'30 au kilomètre).
"Le rêve est une stratégie de survie" a écrit si je me souviens bien Jonathan Winson. Parfois il peut devenir réalité parfois non. Cette année j'ai voulu concrétiser un rêve à savoir traverser les Pyrénées ou les Alpes. Ce sera dans les Alpes que j'irai chercher l'aboutissement à ce défi. 670 km et environ 34000 m de dénivelé positif en 14 jours soit un peu plus d'un marathon par jour avec 2500 m de D+. Durant les mois de mai, juin, juillet la préparation se fera à travers diverses courses de montagne afin de préparer au mieux l'organisme à cet effort.
Etant "doux" rêveur par nature, j'ai aussi depuis mon adolescence, rêvé du Népal et du Tibet par la lecture des livres d'un dénommé Lobsang Rampa (dont j'ai su par la suite qu'il n'était qu'un écrivain Anglais ou Irlandais né Cyril Henry Hoskin le 8 avril 1910, et se faisant passer pour un Tibétain alors qu'il n'avait jamais mis les pieds au Tibet). Mais qu'importe j'avais dévoré tous ses écrits, très loin de toutes ces polémiques. J'avais pu assister aussi un jour à la venue de moines bouddhiste pour une cérémonie dont je garde encore le souvenir.
"Celui qui rêve se mélange à l'air". Cet air, il est possible que j'aille le chercher dans ces contrées. Le 25 janvier dernier j'ai reçu un mail de Bruno Poirier, coureur et organisateur de "courses" tel que l'Everest Sky Race, l'Annapurna Mandal Trail ou encore l'Himal Race au mois d'octobre 2010. J'avoue que j'aimerai y aller pour chercher une forme de sérénité et d'introspection.Se pose alors la question suivante: étant en phase ascendante en terme de volume d'entraînement, de kilomètres et de dénivelés à fin août, n'est il pas possible de réaliser ce rêve. Restera le budget, mais surtout un test d'hypoxie, destiné à voir si je peux courir entre 4500 et 5500 m d'altitude.
"La trace d'un rêve n'est pas moins réelle que celle d'un pas",
alors ne comptes pas tes pas, ne comptes pas tes rêves....
