29.7.10

Fêtes de Bayonne






Un peu de bon temps, à faire autre chose que courir, mais avec quand même pas mal de kilomètres en fin de journée. Une chance que les ravitaillements soit nombreux et bien achalandés. Et tout cela en musique....

25.7.10

Grande Traversée des Alpes


Voilà les étapes


Dimanche 15 août :

1ére étape de Saint Gingolph à La Chapelle d'Abondance : 25 km pour 1500m+

Lundi 16 août :

2éme étape de La Chapelle d'Abondance à Samoëns : 45km pour 2130m+

Mardi 17 août :

3éme étape de Samoëns à Chamonix : 40 km pour 2730m+

Mercredi 18 août :

4éme étape de Chamonix aux Chapieux : 45km pour 2550m+

Jeudi 19 août :

5éme étape des Chapieux au refuge de Rosuel (Peisey Valandry) :38km et 2020m+

Vendredi 20 août :

6éme étape de Rosuel à Pralognan : 43km pour 210Om+

Samedi 21 août :

7éme étape de Pralognan la Vanoise à Modane Valfréjus : 38km pour 2000m+

Dimanche 22 août :

8éme étape : Valfrejus à Montgenevre : 45km pour 3000m+

Lundi 23 août :

9éme étape : Montgenevre à Ceillac : 45 km pour 1930m+

Mardi 24 août :

10éme étape : Ceillac à Larche : 42 km pour 2420m+

Mercredi 25 août :

11éme étape : Larche à Refuge de Rabuons : 42 km pour 2900m+

Jeudi 26 août :

12éme étape : Refuge de Rabuons à St Martin de Vesubie : 51km pour 3280m+

Vendredi 27 août :

13éme étape : St Martin de Vesubie à Camp d'Argent ou Peira Cava Etape de 42km ou 50 km pour 2800m+

Samedi 28 août :

14éme et dernière étape : Camp d'argent ou Peira Cava à Nice : 51 km pour 1700m+

Arrivée tranquille au second ravito

Bidarray






Hier a eu lieu le marathon de montagne de Bidarray (42 km et 3100 m de D+).
Un dernier gros entraînement avant la Grande Traversée des Alpes dans 3 semaines.
Les sommets par lesquels nous sommes passés sont ceux d'Hirukasko (course de 30 km ayant lieu fin juin), Artzamendi, Irubela et Iparla mais avec des variantes pour y accéder.
Le terrain est celui du Pays Basque, c'est à dire très technique avec des montées droit dans la pente, des chemins en bordure de ravins, attention au vertige mais surtout à bien rester sur l'étroit sentier, des descentes pierreuses et glissantes. Tout cela dans un environnement sauvage et magnifique sur fond d'alpages avec pottoks, vaches, brebis et de vautours tournoyant dans le ciel.
Départ à 7 heures pour atteindre la première mise en jambes à 6 km, le col de l'âne. Ca part assez vite dans la descente, mais je suis resté derrière adoptant plutôt un rythme footing. Le chemin jusqu'au col est agréable.
L'Artzamendi (908 m) apparait enfin avec son globe blanc et ses antennes de télécommunications. Première rampe de 2 km pour accéder au sommet. J'en profite pour discuter ici ou là avec mes compagnons du jour. Déjà 700 mètres de dénivelé positif de fait.
La descente jusqu'à Xumus est superbe avec son sentier en balcon, mais très technique dans certaines parties. Je préfère marcher car bizarrement mes chaussures n'adhèrent pas sur les pierres et je trouve que ça glisse. Prudence. Pourtant d'habitude ça passe !!!
Au km 16 le ravitaillement de Xumus (168 m).
Remplissage des bidons et je repars pour le gros morceau de la course, l'ascension d'Irubela (965 m), soit une montée de 800 mètres en à peine 3 km. Ca grimpe dur, d'abord par une pairie ou personne ne cherche plus à doubler ou à grappiller une place, puis par un peu de pierrier, puis à travers un bois de chênes, avec pour seul bruit, nos respirations courtes et hachées. A la sortie du bois, le passage par la crête jusqu'au sommet nécessitera l'usage des mains à plusieurs reprises. Pas le temps de respirer, 500 mètres de descente et direction les sommets de Gorramakil (1067 m) et Gorramendi (1074 m) qui finalement seront vite atteint. Il reste environ 17 km à faire et la fatigue est déjà là depuis longtemps. Descente agréable jusqu'à Meaca (740 m) au kilomètre 28 puis direction le col d'Harrieta par des sentiers et pistes ombragés. Je cours, je marche, quelques crampes font leurs apparitions puis disparaissent puis reviennent. La montée à Iparla (1044 m) et sa falaise se fait sans trop de problèmes. au loin à gauche j'aperçois l'Artzamendi. Je monte régulièrement et d'un bon pas. J'ai beaucoup doublé de concurrents dans ces parties, qui m'ont ensuite scotché sur place dans les descentes. Sommet de l' Iparla plus que 6 kilomètres de descente et la douche et le repas. J'ai faim depuis pas mal de temps déjà. Je mangerais n'importe quoi à ce moment là. Donc descente tranquille. Je cours seulement lorsque il n'y a aucun risque de chuter, de se torde une cheville. Avec la fatigue c'est le meilleurs moment pour se blesser. Bidarray enfin, le premier est arrivé depuis longtemps en 4h20, ça fait une moyenne de 10 km/h, bravo. et moi en 8 heures !!! Bon si j'enlève le temps passé a discuter aux points de ravitaillements cela doit faire 7h30. Il y a eu quelques abandons.
Une bonne douche et à table pour un repas d'après course pantagruélique avec melon, tomate, charcuterie, boeuf à la plancha avec frite, fromage et gâteau Basque tout cela accompagné de vin rosé, rouge, bière, café. A Bidarray on sait recevoir question organisation, ambiance et ravitaillement.
L'objectif principal était de faire des côtes à bonne allure, et surtout de ne pas me blesser. C'est fait. Avec une moyenne d'ascension de 1100 m/h, sur l'ensemble de la course, et avec ce type de terrain, ça me va.