25.7.10

Bidarray






Hier a eu lieu le marathon de montagne de Bidarray (42 km et 3100 m de D+).
Un dernier gros entraînement avant la Grande Traversée des Alpes dans 3 semaines.
Les sommets par lesquels nous sommes passés sont ceux d'Hirukasko (course de 30 km ayant lieu fin juin), Artzamendi, Irubela et Iparla mais avec des variantes pour y accéder.
Le terrain est celui du Pays Basque, c'est à dire très technique avec des montées droit dans la pente, des chemins en bordure de ravins, attention au vertige mais surtout à bien rester sur l'étroit sentier, des descentes pierreuses et glissantes. Tout cela dans un environnement sauvage et magnifique sur fond d'alpages avec pottoks, vaches, brebis et de vautours tournoyant dans le ciel.
Départ à 7 heures pour atteindre la première mise en jambes à 6 km, le col de l'âne. Ca part assez vite dans la descente, mais je suis resté derrière adoptant plutôt un rythme footing. Le chemin jusqu'au col est agréable.
L'Artzamendi (908 m) apparait enfin avec son globe blanc et ses antennes de télécommunications. Première rampe de 2 km pour accéder au sommet. J'en profite pour discuter ici ou là avec mes compagnons du jour. Déjà 700 mètres de dénivelé positif de fait.
La descente jusqu'à Xumus est superbe avec son sentier en balcon, mais très technique dans certaines parties. Je préfère marcher car bizarrement mes chaussures n'adhèrent pas sur les pierres et je trouve que ça glisse. Prudence. Pourtant d'habitude ça passe !!!
Au km 16 le ravitaillement de Xumus (168 m).
Remplissage des bidons et je repars pour le gros morceau de la course, l'ascension d'Irubela (965 m), soit une montée de 800 mètres en à peine 3 km. Ca grimpe dur, d'abord par une pairie ou personne ne cherche plus à doubler ou à grappiller une place, puis par un peu de pierrier, puis à travers un bois de chênes, avec pour seul bruit, nos respirations courtes et hachées. A la sortie du bois, le passage par la crête jusqu'au sommet nécessitera l'usage des mains à plusieurs reprises. Pas le temps de respirer, 500 mètres de descente et direction les sommets de Gorramakil (1067 m) et Gorramendi (1074 m) qui finalement seront vite atteint. Il reste environ 17 km à faire et la fatigue est déjà là depuis longtemps. Descente agréable jusqu'à Meaca (740 m) au kilomètre 28 puis direction le col d'Harrieta par des sentiers et pistes ombragés. Je cours, je marche, quelques crampes font leurs apparitions puis disparaissent puis reviennent. La montée à Iparla (1044 m) et sa falaise se fait sans trop de problèmes. au loin à gauche j'aperçois l'Artzamendi. Je monte régulièrement et d'un bon pas. J'ai beaucoup doublé de concurrents dans ces parties, qui m'ont ensuite scotché sur place dans les descentes. Sommet de l' Iparla plus que 6 kilomètres de descente et la douche et le repas. J'ai faim depuis pas mal de temps déjà. Je mangerais n'importe quoi à ce moment là. Donc descente tranquille. Je cours seulement lorsque il n'y a aucun risque de chuter, de se torde une cheville. Avec la fatigue c'est le meilleurs moment pour se blesser. Bidarray enfin, le premier est arrivé depuis longtemps en 4h20, ça fait une moyenne de 10 km/h, bravo. et moi en 8 heures !!! Bon si j'enlève le temps passé a discuter aux points de ravitaillements cela doit faire 7h30. Il y a eu quelques abandons.
Une bonne douche et à table pour un repas d'après course pantagruélique avec melon, tomate, charcuterie, boeuf à la plancha avec frite, fromage et gâteau Basque tout cela accompagné de vin rosé, rouge, bière, café. A Bidarray on sait recevoir question organisation, ambiance et ravitaillement.
L'objectif principal était de faire des côtes à bonne allure, et surtout de ne pas me blesser. C'est fait. Avec une moyenne d'ascension de 1100 m/h, sur l'ensemble de la course, et avec ce type de terrain, ça me va.

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