23.3.11

un marathon




Pourquoi faire un marathon , pour être bien dans son corps, pour réaliser un objectif en temps, pour se prouver que l'on peut le faire !!! Une chose est sure on part toujours "la fleur au fusil" mais avec toutefois une petite crainte justifié car la suite est souvent plus dure. Je n'avais jamais vu un marathon de plus de 10 000 personnes et la question était comment faire au milieu de tous pour démarrer à son rythme. Comment faire au milieu de toute cette cohue pour ne pas tomber.
Le départ est toujours très long, mais là plus que jamais car il était impossible de courir normalement durant les 5 ou 7 premiers kilomètres. Soit c'était trop rapide, soit trop lent. Trop de concurrents qui doublent, qui se rabattent qui se bousculent. Le sol étant tantôt d'asphalte tantôt de pavés disjoints (et il y en avait beaucoup) les pieds ont soufferts. Rome n'est pas une ville plate, j'ai pu apprendre qu'elle était construite sur des collines et le voir car il y a eu quelques "faux plats". Le départ du Colisée puis le passage par le Campo Massimo (ancien champs de course) était bien sympathique. La piazza Navoana et Popalo ainsi que la rue longeant la fontaine de Trevi superbes ; mais que de pavés, que de pavés ! Il y avait beaucoup de monde sur le parcours. Quelques encouragements par des touristes étonnés par cette foule de coureurs ont donnés du rythme à la course.