15.4.11

Jamais deux sans trois

Départ pour Madrid ce soir. Temps visé moins de 4 heures, mais je commence à être bien fatigué.

12.4.11

Footing de récupération

Ca tire dur sur les jambes...... 30' à 10 km/h mais la fréquence cardiaque à 75% pour cette allure me prouve que la fatigue est bien là.
Repos jusqu'à dimanche

11.4.11

Deux marathons


La journée avait pourtant bien commencé. C'est par un temps radieux que le réveil a sonné à 6:00 du matin. Après un bon petit déjeuner, une douche rapide, puis les préparatifs pour la course, c'est à pied que je me suis dirigé vers la place de l 'Etoile. A 7:30 il y a déjà foule comme le montre la queue devant les postes WC. La ligne de départ impressionnante, occupe toute la largeur de l'avenue des Champs Élysée, et les "sas" de départ en fonction des temps prévus bien signalés par des drapeaux aux couleurs des différents dossards.
Cela me semble immense, dire que tout cet espace va être rempli. 8:00; je rentre dans mon "sas", le bleu, pour un objectif de 3:30, et cela va se remplir très rapidement. Commence alors l'attente du départ, serré comme des sardines. Impossible de voir l'arche matérialisant la ligne de départ. Après le départ des handisports à 8:35, 10 minutes encore à patienter, puis c'est l'annonce du départ, mais rien ne bouge, pas de mouvement, car il faut d'abord que le flux des coureurs devant nous s'écoule. Combien de temps pour passer la ligne, je n'en sais rien, je suis porté par la foule, on marche, en regardant ou l'on pose ses pieds, on évite de s'entraver dans les tee shirts, les bouteilles laissés sur place par les coureurs.
 Agoraphobe, s'abstenir, presque 35000 personnes trépignantes espérant une libération. Plus qu'ailleurs impossible de courir à son rythme durant les 5 premiers kilomètres, sur les 5 suivant non plus. J'essaie tant bien que mal de tenir les 5'/ 5'10 au km, je suis bien, le rythme est tranquille. Je me demande quand je vais avoir un peu plus d'espace car il y a toujours autant de monde. Je ne m'arrête pas aux deux premiers ravitaillements continuant mon petit rythme. J'essaie d'accélérer mais il y a toujours un mur humain devant.

Cela permet de voir la Concorde, le Louvre, la tour St Jacques, la mairie, la place Dorée. Sur la droite, une montagne, c'est semble t il un parc zoologique ... Puis le château de Vincennes, depuis le départ il y a eu une succession de petites côtes, mais là il me semble que ça commence à monter davantage. On est dans une forêt et l'hippodrome n'est pas loin, le paysage n'est pas trop intéressant. Il fait très chaud. Je passe le quinzième km en 1h18, je suis déjà en retard par rapport à mon allure habituelle. Maintenant cela doit descendre et être plat jusqu'au 35 eme km.
Un peu avant la place de la Bastille le point du semi marathon, en 1h49.Je suis régulier mais impossible d'aller plus vite la fatigue est là. On longe la Seine en passant des tunnels. Kilomètre 30, allez plus que 12 bornes à faire et toujours autant de monde autour.... et je ne sais pourquoi à ce moment là, regardant mes pieds je m'aperçois que je  n'ai plus la "puce" accrochée à ma chaussure gauche. J'avais pourtant bien vérifier avant le départ, elle était bien accroché. J'ai peut être coupé le collier un peu court. A ce moment un grand doute, je ne sais pas si je vais être classé, de plus je vais avoir à payer 15 € pour ne pas l'avoir rendue. Que faire !!! surement pas rebrousser chemin car autant chercher une aiguille dans une meule de foin. Après un moment d'hésitation sur le mode....abandonner ou continuer, je décide de continuer car ce sera le plus court, et au moins je passerai la ligne.
Ca recommence un faux plat montant qui va durer 5 kilomètres de plus jusqu'à la porte d'Auteuil. Là on commence à rentrer dans le bois de Boulogne, quelques un accélèrent moi je suis cuit, et surtout plus la même motivation. Je vais attendre les deux ou trois derniers km pour essayer de démarrer et ainsi limiter les dégâts.
La traversée du bois est finalement assez rapide et le kilomètre 40 au bout d'une ligne droite de 2 km, un virage pour passer le 41, ça recommence à courir vite de tout les cotés, avec même un peu de bousculade pour éviter les coureurs qui courent en  groupes soudés, le km 42 puis les 196 derniers mètres ou j'essai de sourire aux photographes.
C'est vraiment un grand marathon car depuis 3 ou 4 kilomètres on était entouré de barrières métalliques et humaines, et la foule qui se pressait derrière la ligne d'arrivée pour attendre son ou ses coureurs était un peu oppressante. Ce n'est pas le genre de course que je referais car il y a vraiment trop de monde et cela ressemble plus à un show (show-biz) qu'à une course. Vivement la montagne !!!!
En attendant il y aura samedi prochain le dernier, à Madrid, qui risque d'être encore plus long en terme de temps !!!